Soft power en K
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Depuis vingt ans, la Corée du Sud ne se contente plus d’exporter des produits : elle exporte un univers grâce à son soft power.
K-Pop, K-Drama, K-Beauty, K-Food, et bien sûr K-Fashion.
C’est une vague culturelle pensée comme une stratégie d’influence qui ne doit rien au hasard.
Entre luxe conceptuel, streetwear créatif ou éthique, Séoul s’impose comme un laboratoire stimulant de la mode contemporaine.
C’est un collectif de créatifs dans la mode, le dessin, le design graphique et l’architecture. De cette fusion de talents naissent des pièces “elevated streetwear” et une DA fraîche.
Chez ADER Error, on trouve beaucoup de noir, des couleurs vives (bleu électrique, rose poudré) et des volumes travaillés. Ils n’ont rien contre les basiques (tshirts, sweats, casquettes) mais seulement s’ils ont un twist.
Pour compléter le look, on pense à Gentle Monster.
Des modèles distinctifs, des collab avec Mugler, Maison Margiela, des flagships ultra-travaillés et Tilda Swinton en égérie… La marque de lunettes Gentle Monster sort le grand jeu à chaque projet.
Madame Woo est une pionnière.
Son aventure a commencé en 1988 avec Solid Homme, la première marque de prêt à porter masculin en Corée. La marque a fait sa place, et quelques années plus tard, Madame Woo a créé WOOYOUNGMI : la première marque coréenne à avoir défilé à la Fashion Week de Paris.
Les collections sont un mélange de haute couture, de workwear et de sportswear, et forment une garde robe sophistiquée et contemporaine.
RE;CODE déconstruit pour reconstruire. La marque utilise des stocks de pièces invendues et des textiles industriels comme matières premières. Ses couturier.es décousent, et remontent des pièces qui mettent en lumière cette démarche.
Cet “atelier vivant” a collaboré avec Lacoste, Nike ou le créateur coréen Jiyong Kim, et propose un service de réparation ou de surcyclage sur-mesure.