La mode devient art. Ou l’inverse.

La mode devient art. Ou l’inverse.

La mode et l’art entretiennent des liens étroits. Jusqu’à se mélanger.

 

Junya Watanabe émet l’hypothèse que nos vêtements sont des expressions artistiques dont nous sommes les curateurs/trices. Ses créations à la croisée entre la mode et la sculpture en sont une démonstration.

 

Dans cette lignée, les concept stores Dover Street Market (DSM) proposent dans leur sélection du “wearable art”* : des pièces de prêt à porter à la frontière entre le vêtement et l’art.

Pour des versions plus faciles d’accès, ils ont imaginé pour la foire d’art contemporain Felix (L.A.) une série de collaborations entre des marques et des artistes. Des pièces de prêt à porter et d’accessoires sont nées de ces créations communes.

 

Dans une démarche parallèle, l’artiste Mathilde Denize transforme ses toiles en vêtements.

Elle les découpe et les coud pour en faire des pièces grotesques entre costumes et sculptures, qu’elle porte ou qu’elle expose. Sa pratique lui a ouvert les portes de la Villa Medicis et de plusieurs galeries de renom.

 

Des démarches qui rappellent que l’art ne doit pas nécessairement être accroché ou posé sur un piédestal.

Et que la mode est une forme d’art.

 

*art portable

 

1 - Junya Watanabe, collection Automne/Hiver 2024/25

2 - Mathilde Denize

3 - Sánchez-Kane collection de prêt à porter pour Felix Art Fair x DSM

 

Retour au blog